C’est une belle histoire, comme dirait la chanson.

Celle d’une famille syrienne qui a fui l’enfer de la guerre pour se réfugier sur un caillou breton . C’est à Lesbos en Grèce qu’ils rencontrent Anaïs Normand, dont la famille possède une maison à Bréhat. Celle-ci leur propose de venir s’installer sur l’île.

À Bréhat, une chaîne de solidarité se met immédiatement en place avec l’aide de l’association Bréhat Vit, qui œuvre pour faciliter l’installation de personnes à l’année sur l’île.

Sur l’île la population insulaire se mobilise pour accueillir Ahmad, Birivan et leurs 5 enfants âgés de 4 à 11 ans. L’hospitalité insulaire fonctionne à plein. “Ils nous ont dit qu’ils avaient trouvé ici une nouvelle famille. C’est aussi une fierté pour nous et un joli signe adressé à l’extérieur , l’île bourgeoise qui se cache derrière ses rochers et ses grandes demeures, montre son vrai visage : celui de la solidarité et de l’entraide. “Ça donne une image très valorisante qui va à l’encontre des a priori”. Ahmad, le père de famille, charpentier de formation, a réussi à se faire embaucher par l’un des entrepreneurs de l’île . Malgré la barrière de la langue, la famille trouve rapidement sa place au sein de la population insulaire. Les enfants sont scolarisés à l’école qui voit du même coup ses effectifs gonflés, au grand bonheur de la directrice. Des bénévoles les accompagnent dans le cheminement vers leur autonomie .

  • Association Bréhat Vit : brehatvit@gmail.com

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